Une sécheresse catastrophique
Le Kenya… le Maasai Mara… tout le monde en a entendu parlé au moins une fois dans sa vie. Il s’agit d’un Parc National très grand et extrêmement important pour la vie sauvage, qui est connecté au Serengeti en Tanzanie. Alors que la plupart des réserves africaines, étant clôturées, ne permettent plus les grandes migrations des animaux, le Maasai Mara est justement connu pour les grands déplacements des zèbres, des gnous et des autres antilopes, et donc des prédateurs qui les suivent. Tout l’écosystème de la région du Mara dépend de la rivière du même nom qui prend sa source dans la forêt de Mau. Or, le complexe forestier a été détruit petit à petit pour faire de la place aux nouveaux habitants et pour produire du bois, et la conséquence dramatique est que la source de la Mara a vu son débit diminuer encore et encore. La pollution fait également des ravages en affectant tout le cours de la rivière. Dans un écosystème aride comme celui-là, l’eau signifie la vie, et ce autant pour les animaux que pour les humains. De ce fait, une eau mauvaise ou inexistante condamne directement tous les organismes qui y sont liés. Les scientifiques témoignent des crocodiles et des hippopotames qui doivent se partager les points d’eau restant et qui finissent par mourir faute de place et à cause de la qualité de l’eau qui se détériore à force de stagner. Le gouverneur du Kenya a récemment décidé de bannir et de rendre illégal toute exploitation forestière dans la forêt de Mau et de replanter des arbres le long de la rivière Mara, mais pour que l’écosystème soit sauvé, il faut que les populations comprennent qu’elles dépendent de la survie de ce point d’eau et qu’elles participent à sa conservation.
Photo: Soso
Juste pour le plaisir des yeux
Aujourd’hui, on vous propose une vidéo relaxante, juste pour profiter de belles images de nature… Enjoy!
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