Des stratégies pour détecter ses proies
De nombreux animaux présentent ce qu’on appelle des couleurs aposématiques, soit des couleurs brillantes (bleu, jaune, orange, rouge) qui indiquent à un potentiel prédateur que tel ou tel animal est toxique et qu’il serait préférable de ne pas les manger! Une question se pose toutefois: tous les animaux ne voient pas comme les humains, mais alors, peuvent-ils vraiment détecter ces couleurs alarmantes? Une étude révèle que les prédateurs qui ne voient pas en couleur réagissent surtout aux contrastes dans les motifs que les proies présentent. Ainsi, les mantes religieuses, par exemple, ont la capacité de réagir au mouvement avec une rapidité incroyable, et elles évitent davantage les animaux les plus contrastés. Autre exemple, celui des blaireaux qui indiquent, grâce à leurs lignes noires et blanches, qu’ils se battront férocement s’ils subissent une attaque et que le prédateur recevra un spray nauséabond!
Photo: Joel Sartore
De grands gentils
Dans cette vidéo, on voit un groupe de globicéphales jouer et observer curieusement le bateau des humains. Ces cétacés sont des animaux très sociaux qui vivent en larges groupes. Ils ont la particularité de faire du « spy-hoping », ils se mettent à la verticale et observent le monde qui les entoure en se redressant au-dessus de l’eau!