Anti-gaspi breton
Une tomate trop mûre, une banane noircie, une carotte un peu séchée… il est encore malheureusement bien trop fréquent de jeter des aliments que nous avons tardé à consommer. D’autant plus quand on sait que dans les grands centres commerciaux, les légumes sont jetés avant même qu’ils ne soient plus consommables, parce qu’ils n’ont plus une bonne tête pour les consommateurs. Certains sont même abandonnés à leur lieu de culture parce qu’ils ne correspondent pas aux normes de la grande distribution. Dans le Finistère, une coopérative tente de lutter contre ce gaspillage, tout en faisant en sorte que tout le monde ait des légumes dans son assiette. Chez FinistesRestes 29, on récupère des légumes qui, justement, n’ont pas le bon calibre pour les supermarchés ou n’ont pas été récoltés parce que les agriculteurs ne pensaient pas pouvoir les vendre, et on en fait des paniers à 5 Euros, accessibles à toutes les bourses. Le fondateur part du principe que les 5 fruits et légumes par jour sont bien dans la tête des gens pour leur santé, mais pas dans leur assiette. En hiver, ce sont 5 à 10 kilos de légumes par panier qui sont distribués, et en été, 3 à 5. Tous les légumes proviennent d’exploitation dans un rayon de 20 km autour de Saint-Pol-de-Léon. L’idée a eu du succès, puisque ce sont maintenant 15 sites sur toute la Bretagne qui fonctionnent comme cela, avec 60 personnes par jour qui viennent chercher des paniers. Cela leur permet aussi de découvrir des légumes inconnus que les responsables glissent dans les paniers.
Photo: Finis Tes Restes 29
Corridor canadien protégé
En Ontario, au Canada, un succès pour les protecteurs de l’environnement doit être mentionné. Il s’agit de la protection de 50 kilomètres carrés entre Belleville et Bancroft sur le bassin versant du Lac Ontario. Selon les spécialistes, c’est une opportunité unique et rare de sauver un grand corridor de terrain sauvage dans cette région. Et il semblerait que de nombreuses espèces vont en profiter, puisque la présence de Tortues mouchetées (Emydoidea blandingii), de Parulines du Canada (Cardellina canadensis), de Loups de l’Est (Canis lycaon) et d’Ours noirs (Ursus americanus), pour n’en citer que quelques uns, est connue. L’organisation prévoit même d’ajouter encore 30 kilomètres carrés à cette surface protégée pour arriver à 80 kilomètres carrés de forêts et marais intacts. Des donations sont évidemment fortement appréciées pour soutenir ce projet.
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