Paradoxe Urbain-Sauvage
Une étude de l’Université de Caroline du Nord vient d’être publiée. Elle s’est focalisée sur le « Urban – Wildlife Paradox ». Il s’agit du fait qu’en tant normal, l’expansion démographique cause une perte de biodiversité, mais qu’en zones urbaines modérément développées, on peut trouver de plus grandes abondance et variété de mammifères par rapport à des zones sauvages. Les chercheurs ont utilisé des pièges photographiques pour observer la vie sauvage dans les jardins de propriétés dans 3 zones urbaines et dans les zones forestières environnantes et trouver grâce à quels facteurs la nature et les humains peuvent coexister. Sept espèces ont été vues plus fréquemment dans les jardins qu’en forêt et onze espèces ont été plus communes en forêt suburbaine qu’en forêt rurale. Le facteur principal est évidemment le nourrissage. Souvent existant par le biais de mangeoires à oiseaux, de nombreuses espèces en profitent, comme l’Ecureuil gris, le Lapin à queue blanche et l’Opossum. Seuls peu de prédateurs ont été observés, et des calculs ont permis d’avancer qu’il faudrait 713 fois plus de proies pour que leur nombre double. La question reste à savoir si nourrir des animaux sauvages est bien ou mal… Les humains apprécient voir ces animaux, et ils aident à avoir un écosystème suburbain en bonne santé, mais d’un autre côté, attirer de tels animaux peut engendrer des conflits avec les humains.
Photo: Laurent Geslin
L’heure blanche
Ce weekend a eu lieu le Festival Digital de la Salamandre. Plusieurs films étaient en libre accès et certains présentés à heure fixe. C’était le cas de L’heure blanche, un film de Vincent Chabloz. Mêlant des paysages à couper le souffle et des images d’animaux incroyables, ce film retrace la vie sauvage dans le froid et la neige. On ne peut que vous conseiller de vous procurer le DVD pour en profiter!
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