Une espèce invasive répertoriée grâce aux sciences citoyennes !
Tout commence en France, en mars 2013, lorsqu’un particulier aperçoit dans son jardin un ver plat d’apparence inhabituelle et partage sa photo sur des forums spécialisés. Il n’en fallait pas plus pour piquer l’intérêt du Museum d’Histoire Naturelle de Paris qui identifie le-dit ver, Obama nungara, originaire d’Argentine, et lance une étude sur son avancée en Europe. L’étude aura recours aux sciences citoyennes pour l’acquisition des données. En plein essor, ces sciences participatives permettent d’impliquer les particuliers, non-scientifiques et amateurs dans les projets de recherche scientifique. Ainsi, pour cette étude, des signalements photos du ver provenant du public ont été récoltés durant 5 ans et demi, notamment via les réseaux sociaux tels que Twitter. Publiée en février dernier dans la revue PeerJ, l’étude a permis de cartographier l’avancée du ver en France, ainsi que de confirmer la présence du ver dans plusieurs pays européens incluant l’Espagne, l’Italie et la Suisse. Les sciences citoyennes prennent donc une place de plus en plus importante dans la recherche et permettent de remettre en contact chercheurs et citoyens et d’améliorer la communication entre les deux ! Récemment signalé à Genève, Obama nungara menace la biodiversité de nos sols en se nourrissant d’escargots et de vers de terre, essentiels à leur bon fonctionnement. Ainsi, si vous apercevez ce fameux ver plat mesurant entre 5 à 8 cm, de couleur variable entre l’orange et le noir, ou toute autre espèce inhabituelle, n’hésitez pas à le signaler à l’organisme nature le plus proche ou sur des forums spécialisés, votre participation sera d’une grande aide !
Photo: Xavier Japiot
Une collocation en forêt !
C’est avec une immense joie que nous vous annonçons l’obtention cette année d’un nouveau terrain blaireaux pour NARIES. Pour l’occasion, nous vous proposons au travers de cette vidéo de découvrir l’étonnante cohabitation entre blaireaux et renards dans un même terrier. Les terriers de blaireaux comportent en effets plusieurs entrées, ou gueules, reliées entre elles par des galeries et ou des chambres. Ainsi, il n’est pas rare qu’un renard ou une famille y établissent aussi domicile !
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