Ecosia fête ses 10 ans !
Le 6 décembre dernier, Ecosia, le moteur de recherche écologique solidaire, a soufflé ses 10 bougies. Revenons sur son idéologie et son fonctionnement. Fondé en 2009 par Christian Kroll, Ecosia est un service de recherche gratuit dont les résultats sont générés par Bing et Yahoo Search. Il est actuellement disponible pour les ordinateurs ainsi qu’en application gratuite pour les smartphones. Chaque recherche génère, grâce aux encarts publicitaires sponsorisés et aux liens classiques, environ 13 centimes d’euros. De ce fait, un arbre planté correspond à environ 45 recherches. L’entreprise est partenaire avec le WWF, WeForest, OZG, PUR projet, Eden Projects et bien d’autres associations. Ecosia verse à ses partenaires la quasi-totalité des revenus générés par les recherches, et ils s’occupent ensuite de la plantation d’arbres dans le monde entier (Pérou, Tanzanie, Burkina Fasso, Madagascar, etc.). Ainsi, en novembre 2019, l’entreprise comptabilisait plus de 75 millions d’arbres plantés depuis sa création. Actuellement, la société est en train de développer Ecosia Voyage (accessible en version bêta), qui permet aux utilisateurs de réserver leur hôtel via cette option. Ainsi, chaque hôtel réservé via cette application reversera une commission à Ecosia qui servira à planter environ 25 arbres.
Photo: Ecosia
L’impact d’une rose
D’où viennent les fleurs que l’on achète chez nos fleuristes de proximité? C’est une question intéressante à soulever. Proviennent-elles de « fermes à fleur » installées dans notre ville ou village, ou du moins dans notre pays ? Malheureusement, la réponse est bien souvent non. 80% des fleurs que l’on achète sont en fait importées de pays tels que les Pays-Bas, qui eux-mêmes reçoivent des bulbes importés du Kenya, d’Ethiopie ou d’Amérique du Sud. De plus, elles sont souvent issues de productions intensives qui ne lésinent pas sur les pesticides et autres produits afin de les faire pousser plus vite et de leur garantir une plus grande longévité ; tout cela étant évidemment néfaste pour notre environnement. Produire des fleurs toutes l’année, indépendamment de leur saison de floraison, implique une grande consommation d’énergie pour l’éclairage et la chauffe des serres, suivi par le transport et la livraison des fleurs chez nos fleuristes de proximité. Ainsi, une rose produit, entre la production et l’importation, environ 1 kilo de CO2, soit l’équivalent de 10 kilomètres parcourus en voiture. Heureusement, le mouvement « slow flower » né en Angleterre prône une production respectueuse, non intensive, locale, de saison et sans pesticide. Il propose de considérer à nouveau les fleurs comme du vivant et de leur accorder la possibilité de se développer à leur rythme. Pour cela, il faut que les gens acceptent d’offrir ou d’avoir dans leur salon ce qui est naturellement disponible à cette période et dans ce lieu, sans forcer la nature.
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