Une décharge du tonnerre!
Les anguilles font partie des animaux capables de générer de l’électricité pour chasser ou se défendre. Une équipe du Museum National d’Histoire Naturelle Smithsonian étudie ces animaux depuis de nombreuses années. Ils vivent pour la plupart dans le bassin de l’Amazone, et étaient, jusqu’à récemment, considérés comme provenant tous de la même espèce. Cependant, les techniques d’analyses génétiques et écologiques s’étant améliorées, ces scientifiques ont découvert qu’il existait trois espèces différentes ayant chacune une distribution précise, une morphologie particulière, et surtout, étant capables de produire de l’électricité à un certain voltage. En effet, bien que ces trois espèces aient un ancêtre en commun il y a des millions d’années, une division s’est effectuée il y a 7,1 millions d’années, avec des animaux vivant dans des eaux claires, et d’autres vivants dans des eaux troubles riches en minéraux, et de ce fait, conduisant davantage l’électricité. Les décharges produites par ces derniers voyagent donc plus loin, et les scientifiques ont découvert qu’il s’agit probablement de la raison pour laquelle les espèces des eaux claires sont capables de produire des décharges très fortes, notamment atteignant 860 Volts pour la dernière espèce décrite. Ceci en fait le plus grand générateur bioélectrique du règne animal.
Photo: Vladimir Wrangel
Une rare grenouille ré-identifiée
Andrew Gray est un herpétologue qui s’est spécialisé dans les rainettes, et en particulier, sur le genre Cruziohyla qui concerne des petites grenouilles d’Amérique du Sud. Il a étudié toute sa carrière la Sylvia’s leaf frog (Cruziohyla sylviae) en la prenant pour une Splendid tree frog (Cruziohyla calcarife), car une mauvaise description datant de 1925 avait confondu les deux, donnant pour référence une identification erronée! Cette découvert est récente, et la nouvelle espèce porte le nom de sa petite-fille! (video en anglais, sans sous-titres)
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