Body-painting anti-moustiques
Une étude publié par l’Université de Lund en Suède vient de démontrer l’utilité du body-painting pour se protéger contre les insectes se nourrissant de sang. Les chercheurs se sont d’abord inspirés des lignes des zèbres en remarquant qu’elles les protégeaient des taons, de même que des zones de pelage clair en contraste aux zones foncées sur un cheval. Ils ont remporté le Prix IgNobel de physique en 2016 avec cette découverte. Pour cette nouvelle étude, ils ont peint des mannequins en trois couleurs différentes: foncé, clair et foncé avec des lignes blanches. Ils les ont ensuite enduit de colle à insectes et ont pu ainsi démontrer que le modèle strié attirait dix fois moins les insectes que le foncé et deux fois moins que le clair. Ils ont également observé si la position debout ou couché provoquait des différences et ont pu voir que la station couché attirait de la même manière les mâles et les femelles insectes, mais que la station debout n’attirait que les femelles. L’explication de ce phénomène réside dans le fait que les deux sexes réagisse à une surface plane qui reflète une lumière polarisée linéaire et horizontale, car dans leur comportement, ils recherchent des surfaces d’eau pour boire et des surfaces de terre pour se poser. En revanche, les femelles qui sont celles qui piquent pour récupérer le sang de leur hôte, répondent également aux signaux lumineux de la surface plane verticale. La tradition des communautés indigènes de se peindre le corps a donc une utilité tout à fait rationnelle!
Photo: Gabor Horvath
Une communauté pour sauver son île
National Geographic a publié un court-métrage sur une communauté, celle de l’île de Kokota, située dans l’archipel de Zanzibar. On peut penser que dans une région si reculée, les habitants se soucient peu du réchauffement climatique. Mais il n’en est rien, car le réchauffement ne fait qu’empirer tous les problèmes qu’ils peuvent rencontrer. Ils dépendent exclusivement de leur capacité à s’adapter. Pendant des décennies, ils ont pêché à outrance et ont coupé des arbres pour se chauffer et se nourrir. Le problème est que sans canopée, la température au sol grimpe et le sol, qui ne peut plus absorber la moindre humidité, se transforme en poussière. Mbarack, un habitant de Pemba, une île voisine, a visité Kokota quand elle était proche de la catastrophe. Il a cherché un moyen pour la sauver et a trouvé une aide en Jeff, un canadien. Ils ont décidé de replanter des arbres, mais pour cela, il fallait de l’eau douce, qui n’est pas à profusion à Kokota. Ils ont alors construit une école, dont le toit permet de recueillir l’eau de pluie. Le projet s’est achevé en mars 2012 quand, enfin, il a suffit d’ouvrir un robinet au lieu de naviguer 15 heures pour obtenir de l’eau douce. Ils ont alors fait poussé des plantons: 11’000 la première année. Ils ont également bénéficié de l’aide de Pemba qui a fait poussé des arbres destinés à Kokota. Au final, ce sont 40% de l’île qui sont protégés et qui représente une zone de conservation et 1’300’000 arbres ont été plantés depuis. Le développement économique va de pair avec le développement écologique. L’île a maintenant de l’eau potable, de nouveaux emplois en ayant la capacité de couper du bois sans détruire la forêt, de l’électricité en énergies renouvelables. Un grand bravo!!!
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