Nouvelle espèce, déjà menacée
En avril 2017, une équipe de scientifique étant en expédition dans les Andes équatoriales a découvert par hasard une espèce de colibri inconnue jusqu’alors, nommée le Colibri à gorge bleue (Oreotrochilus cyanolaemus). Ils ont ensuite envoyé une équipe pour étudier spécifiquement cet oiseau. De la famille des Trochilidae, ces colibris sont adaptés à une vie plutôt rude étant donné qu’ils sont dans un environnement très froid. Ils ont ainsi des adaptations particulières pour résister à de basses températures, comme le fait de passer la moitié de leur vie dans une torpeur hypothermique. Cette espèce ne vit que le long d’une falaise, dans des buissons, sur une zone d’environ 100 kilomètres carrés. Selon l’étude, il existerait 750 individus, voir moins de 500, ce qui fait de cette nouvelle espèce une espèce d’ores et déjà en danger critique. Les menaces sont nombreuses: incendies, broutage, mine d’or. Il faut donc rapidement obtenir le soutien d’organisations nationales et internationales pour la protéger. C’est également une preuve supplémentaire que cette partie isolée et reculée des hautes Andes doit être explorée à la recherche de merveilles inconnues.
Photo: F. Sornoza
Viser la liberté
Voici un court reportage sur le responsable du parc aux rapaces de Haute-Savoie. Certes, ce parc détient des oiseaux en captivité, mais il participe également à de la reproduction d’espèces menacées et le directeur, amoureux des rapaces, n’a qu’un souhait, arriver à réintroduire diverses espèces en milieu naturel. Cependant, le travail est difficile, car les animaux nés en captivité n’ont pas la musculature ni l’endurance pour voler comme des oiseaux sauvages. Il faut donc les entraîner, enlever la peur de l’eau aux aigles pêcheurs et monter à ces maîtres du ciel que l’horizon leur appartient.
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