Protéger des habitats-clés
Les études sur la perte de la biodiversité et les manières de lutter contre sont de plus en plus nombreuses, et les scientifiques sont nombreux à avancer qu’il faudrait encore augmenter le nombre de zones protégées jusqu’à avoir la moitié de la planète sous protection afin de préserver un maximum d’espèces vivantes. Or, une étude qui vient d’être publiée par l’Université de Duke, propose une autre approche qui se base sur la qualité, et non la quantité d’habitats. A l’heure actuelle, les efforts de protection se sont améliorés et il est heureux de voir que, par exemple, la plupart des espèces d’oiseaux ayant une distribution restreinte ont au moins une partie de leur territoire qui est protégé. Cependant, il existe encore des trous dans les zones protégées, notamment au Nord des Andes, dans les zones côtières des forêts du Brésil ou au Sud-Est de la Chine, qui ne bénéficient d’aucune mesure de protection, alors que leur richesse est incroyable. L’étude constate que même si nous protégeons la moitié de la Terre, si nous conservons les mêmes critères pour sélectionner les zones, nous ne protégerons pas davantage d’espèces. Il faut modifier les priorités et se focaliser sur des zones qui ne sont pas des parcs ou des réserves. « Si nous voulons sauver la plupart des espèces de l’extinction, nous devons protéger les bons endroits, et pas juste davantage d’endroits.
Photo: Luis Mazariegos
L’écologie doit être une priorité politique
Durant le Climax Festival 2018 qui s’est tenu du 6 au 9 septembre 2018 à Bordeaux, un astrophysicien du nom d’Aurélien Barrau a été invité pour une intervention lors de la conférence 7 intitulée « Quel nouveau contrat social avec le vivant? ». En 10 minutes, ce scientifique fait le constat que la situation de la planète aujourd’hui est dramatique, certes, mais qu’il ne sert à rien de dire que c’est trop tard, car elle pourrait encore être bien pire. Ainsi, il met en évidence que chaque parti politique qui ne met pas de l’écologie en priorité dans son programme fait preuve d’irresponsabilité envers le devenir de notre planète, et donc de l’humanité. Il est donc du devoir des citoyens de continuer à mettre la pression sur les politiciens pour obtenir ce dont la planète a besoin.
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