Une solution éthique et écologique pour les mains vertes !
La période estivale et les hautes températures sont enfin arrivées ! La pluie se fait rare et les vacances sont bientôt là… Alors comment faire pour entretenir ses plantes ? Au lieu d’embêter votre voisin pour qu’il vienne arroser votre potager pendant que vous serez les pieds dans le sable, optez pour les Oyas ! Ce sont des diffuseurs d’eau en argile.Système d’arrosage vieux de 4 000 ans, il a été dépoussiéré et remit au goût du jour par une petite entreprise de céramique près de Montpellier. Ces pots sont très simples à utiliser. Il suffit de les enfouir sous la terre près des plantes à arroser et de les remplir d’eau. L’argile avec laquelle ils sont conçus étant particulièrement poreuse, l’eau va progressivement alimenter les plantes en leur apportant uniquement la quantité nécessaire. Disponibles en différents volumes (de 10 litres à 0.25 litres), tous types de plantes peuvent être équipés d’un Oyas. De plus, étant pourvu d’un couvercle, l’évaporation d’eau est quasi nulle. C’est pourquoi, avec les gros volumes, il ne vous suffira plus qu’à remplir d’eau les pots toutes les deux semaines. L’économie d’eau peut aller de 50% à 70% et l’apport en eau est 3 fois moins fréquent ! Et le plus beau c’est que vous n’aurez pas besoin de compter plus de 23 euros pour les gros modèles et 10 euros pour les plus petits. Un système simple, autonome, écologique, naturel et économique ! Que demander de plus ?
Photo: Oyas Environnement
La nature est fascinante !
Avez-vous déjà entendu parler des guêpes parasitoïdes ? Il s’agit de certaines espèces de guêpes solitaires qui, pour se reproduire, ont élaboré une technique bien particulière et pas des plus ragoutantes. Contrairement aux guêpes sociales, qui construisent un nid et pondent à l’intérieur, les guêpes parasitoïdes utilisent un hôte pour pondre leurs larves. Dans cette vidéo, il s’agit de la guêpe Cotesia glomerata, qui utilise des chenilles pour mener à bien le développement de sa descendance. Lorsqu’une chenille se nourrit, certaines plantes libèrent des produits chimiques afin de signaler qu’elles se font attaquer. Les guêpes captent alors ce signal et en profitent pour piquer la chenille et y implanter leurs œufs. Une fois à l’intérieur, il faudra près de deux semaines aux larves pour arriver à maturation. Dans le corps de leur hôte, elles se nourrissent de son sang, mais en faisant attention à ne pas toucher les organes vitaux afin de ne pas mettre en danger la vie de celle qui les abrite ! Une fois arrivées au terme de leur développement, les larves se mettent à percer la peau de leur hôte afin de sortir à l’air libre. La chenille, elle, reste paralysée par une substance sécrétée par les parasites eux-mêmes. Mais la stratégie va encore plus loin ! La substance sécrétée par la guêpe, deux semaines auparavant, a désormais atteint le cerveau de la chenille, la mettant au service des larves qu’elle va désormais protéger. Elle va alors former un cocon autour d’elles au lieu d’elle-même, qu’elle surveillera et protégera, ironiquement, des autres espèces de guêpes parasitoïdes, et ce, jusqu’à ce qu’elle finisse par mourir de faim. Les larves mettront entre sept et dix jours à se développer, avant d’émerger sous la forme de guêpes adultes. Au total, leur cycle d’évolution, aussi efficace qu’effrayant, aura duré entre 22 et 30 jours. Ce type de stratégie fascinante est présente chez différentes espèces d’insectes allant de la mouche aux guêpes !
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