Alerte à la plage, le crowdfunding pour aider les baigneurs !
Le 17 avril dernier le Muséum d’Histoire Naturelle de Genève a ouvert une cagnotte en ligne dans le but est de collecter des fonds pour créer un dispositif inédit d’alerte aux baigneurs contre les « puces de canard ». Ces animaux bien méconnus sont la plaie de tous ceux qui ont déjà été se baigner en plein été dans le lac ! Ça gratte, ça enfle et ça malgré les douches prises à la sortie de l’eau. Ces petites bêtes sont en fait les larves d’un ver parasite de la famille des Trématodes, du genre Trichobilharzia. Ces dernières, une fois sorties de leurs œufs, vont chercher un oiseau aquatique, hôte final de cette espèce, ou encore des escargots aquatiques, hôtes intermédiaires. A la recherche d’un canard ou d’un mollusque, il arrive que la larve se trompe et s’en prenne à la peau d’un humain, ce qui déclenchera une réaction allergique très désagréable, appelée « dermatite du baigneur ». Où ? Quand ? Comment les larves prolifèrent ? C’est ce que l’équipe de scientifiques tente de comprendre. Quatre ans pour répondre à ces questions et mettre en place un système d’information et d’alerte qui permettrait de savoir où et quand aller se baigner grâce à une sonde pilote de détection des larves. Une première mondiale ! C’est pourquoi le musée appelle aux dons afin de compléter les fonds pour ce projet de recherche. En contrepartie, une carte postale, une soirée spécialement conçue pour vous afin de visiter les collections du musée ou d’autres récompenses différentes en fonction du montant versé. Une exposition aura lieu le 9 juin prochain, l’occasion d’en apprendre plus sur ce parasite et les scientifiques qui l’étudient.
Concernant le crowdfunding, vous avez encore jusqu’au 31 mai pour participer et aider les chercheurs à nous aider !
Photo: Isabel Blasco-Costa, MHNG
Attention famille nombreuse !
Le National Géographic a partagé sur son site cette vidéo étonnante il y a quelques jours ! Capturé en Italie, ce groupe de sangliers traverse la route sous la lumière des phares d’une voiture, mais il s’agit d’un groupe d’une certaine taille. En effet plusieurs individus adultes sont suivis d’une file indienne interminable de petits marcassins ! Une sacrée horde !
(cliquez sur l’image!)