Une mangeuse de plastique
Avez-vous entendu parler de la découverte d’une enzyme mangeuse de plastique ?
En effet le mois dernier, des chercheurs britanniques et américains qui étudiaient une enzyme appelée PETase, annonçaient qu’ils avaient sans le vouloir rendu cette dernière encore plus efficace et adapté à différents types de plastique. En lien avec la bactérie ideonella sakaiensis, découverte au Japon il y a quelques années, elle ne se nourrissait jusqu’à présent que du plastique de type polytéréphtalate d’éthylène (PET). Face à la situation dramatique quant à la pollution dû aux déchets plastique, cette découverte donne un espoir sur la destruction et le recyclage totale de cette matière jusqu’ici problématique. En effet, 6 milliard de tonnes de plastique ont été accumulé depuis 1950 et seulement 21% ont été recyclé. Le reste est stocké ou bien trop souvent abandonné dans la nature. Une startup française, appelé Carbios utilise déjà ces différentes enzymes dans le but de recycler le plastique. Différents procédés tel que la biodégradation ou encore le biorecyclage ont été mis au point et ces derniers se pense près à recycler des milliers de tonnes d’ici 2021 ! Les brevets pouvant être vendu ces techniques pourraient se démocratiser et leurs utilisation s’étendre à toute l’industrie ! De bonnes augures pour notre environnement !
Photo: Sciencemag.org
Premier enregistrement de l’accouplement de deux baudroies
L’accouplement d’une Baudroie des Abysse filmé pour la toute première fois ! Ce sont des images qui nous viennent d’Azores au large du Portugal. Un poisson bien particulier qui a été pour beaucoup découvert dans le film d’animation « Le monde de Némo », appelé Baudroie abyssale, a pu être filmé. Vivant dans les profondeurs de l’océan, rare sont les images capturées dans le milieu naturel. Cependant, celle qui nous sont offerte par le LULA1000, engin subversif conçu pour filmer les profondeurs océaniques, montre l’accouplement de deux individus. Une scène totalement inédite puisque observée et enregistrée pour la toute première fois. Cette espèce, nommé Caulophryne jordani, détient un système de reproduction bien particulier. En effet, le mâle plus petit que la femelle va s’accrocher à elle en la mordant. Ne se nourrissant plus que de son sang, les organes de ce dernier vont finir par se désagréger, ne laissant pour finir plus que l’appareil reproducteur accroché à la femelle. Cette dernière pourra ainsi puiser la matière nécessaire pour la reproduction. Une fusion bien particulière. La preuve en image…
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