Les feux de forêts ne sont pas si dramatiques
Des feux de forêts ravagent en ce moment la côte Pacifique de l’Amérique du Nord. Comment est-ce que la nature réagit face à ce danger? Les animaux ont plusieurs stratégies face à un feu. Bien sûr, certains meurent car ils peuvent se retrouver piégés par les flammes ou, pensant s’être mis à l’abri, succomber à de trop fortes chaleurs. D’autres parviennent à fuir. Les pompiers se retrouvent d’ailleurs souvent envahis par des nuées d’invertébrés qui partent au devant de l’incendie. Certains, enfin, comme les ours, les ratons-laveurs ou les rapaces, profitent d’un tel événement, et se mettent à l’affût à l’avant du feu pour chasser les individus qui fuient. En effet, le feu qui, pour nous, humains, est si ravageur, fait partie de l’environnement de ces espèces et n’est pas une tragédie. D’ailleurs, il est étrange de noter qu’à force de combattre efficacement les incendies, des espèces en pâtissent. Ainsi, les cônes des pins ne relâchent leurs graines qu’après un feu. Or, de moins en moins d’arbres subissent les flammes dont ils ont besoin pour perpétuer les forêts et de ce fait, la Paruline de Kirtland (Setophaga kirtlandii) a vu ses effectifs fortement diminuer, car son habitat a disparu. Ce petit oiseau chanteur est maintenant en danger.
Photo: Justin Sullivan
Le plus rapide… au ralenti!
Le National Geographic a filmé, avec une caméra à haute vitesse, deux secondes de course de l’animal le plus rapide de la planète… le guépard. Montré ici au ralenti, on peut observer chaque foulée de cet incroyable prédateur… impressionnant!